Le jubilé est un temps de libération, de remises des dettes et de repos pour la terre. Il provient de l’Ancien Testament, et plus particulièrement du livre du Lévitique (chapitre 25). Le mot vient de l’hébreu qui, littéralement, renvoie à la corne qui annonce le début de cette période.
Durant le confinement lié à la pandémie on a pu observer un “soulagement” de la terre, le retour d’espèces sauvages (dauphins à Venise, biches en ville, renardeaux au père Lachaise…). Ne faudrait-il pas instaurer de tels temps de repos sans y être contraints par des catastrophes ? Une sorte de moratoire pour la terre, ou mieux, de shabbat ne serait-il pas souhaitable ? D’autant que ce temps peut permettre aussi un changement de modèle, une conversion écologique, éloigné de l’exploitation de la terre et des pauvres.
A côté des souffrances qui ont frappé beaucoup, bien des personnes ont aussi constaté un “soulagement” dans leurs vies personnelles avec l’abandon d’activités ou de déplacements qui se sont révélés moins indispensables qu’on ne croyait et avec l’émergence de pratiques plus soutenables, d’un temps plus calme, posé, intense avec ses proches ou avec la nature.
Du côté catholique, de plus, le 24 mai 2020, le pape François a annoncé l’entrée dans une » année Laudato Si’ « . Cette Saison de la création sera donc d’autant plus importante.
Le monde entier se mobilise !