Agenda
16 novembre 2025
Journée mondiale des pauvres :ENTENDRE LA CLAMEUR DES PAUVRES
La conversion écologique passe notamment par l’écoute profonde de la clameur des premières
victimes de cette crise : les personnes les plus fragiles et les plus pauvres, que nous sommes appelés à secourir, à la suite du Christ

 ENJEUX > ENTENDRE LA CLAMEUR DES PAUVRES

La réponse aux enjeux environnementaux est inséparable de la quête de fraternité, et en particulier de l’attention aux plus pauvres. C’est l’une des manières de nous mettre à la suite du Christ dans notre quotidien au 21e siècle, confronté à la crise écologique et sociale. Les personnes les plus pauvres souffrent en effet davantage des conséquences de la crise écologique : nous sommes appelés à prêter l’oreille à leur cri. Chercher à résoudre la crise écologique constitue ainsi un enjeu de justice sociale. >

INÉGALITÉS CLIMATIQUES

Les régions du monde les plus exposées aux conséquences du changement climatique sont parmi les plus pauvres. L’injustice est double, car ces pays ont bien moins contribué au réchauffement climatique que les pays plus riches. Les États-Unis ou l’Europe ont ainsi une responsabilité historique forte dans le changement climatique ; et encore aujourd’hui, les émissions de CO2 annuelles sont de 1,6 tonnes de CO2 par personne en Afrique subsaharienne ou 2,2 en Inde, contre 9,7 tonnes en Europe et 20,8 tonnes en Amérique du Nord. >

DES CONSÉQUENCES DRAMATIQUES POUR NOS FRÈRES ET SŒURS HUMAINS

À titre d’exemple, de nombreuses personnes pauvres à travers le monde dépendent de l’agriculture et de la pêche pour leur subsistance, et sont directement affectées par l’augmentation des aléas climatiques et la baisse des populations de poissons. Les plus pauvres souffrent davantage des chaleurs extrêmes, soit qu’ils vivent dans des logements moins bien isolés ou sans accès à la climatisation, soit qu’ils doivent travailler dehors quelle que soit la température. Les jeunes enfants des ménages modestes sont parmi les plus exposés à la pollution de l’air, et sont plus vulnérables face aux conséquences de cette pollution sur la santé (naissance prématurée, asthme, bronchiolites…). D’ici la fin du siècle, entre 500 millions et 1 milliard de personnes devraient être amenées à migrer en raison de la hausse du niveau des mers issue du réchauffement climatique. En cas d’absence d’action climatique ambitieuse, les scénarios du GIEC montrent qu’un enfant né en 2020 risque de connaître, lorsqu’il aura 60 ans, une hausse de la température mondiale de 3°C

Article publié par Réseau Laudato Si' • Publié le Mardi 28 octobre 2025 • 12 visites

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