Beaucoup de voix s’élèvent actuellement pour proposer cette réflexion préalable et nécessaire.
En tant que Chrétiens, marqués par le souci permanent de discerner « les signes des temps » et fortement interpellés par le cri de Laudato Si, nous pourrions participer et contribuer à cette réflexion individuelle et collective qui permettrait peut-être d’engendrer un « après »nouveau.
La crise sanitaire nous a fait vivre trois expériences radicalement nouvelles par rapport à nos modes de vie habituels :
- une décélération abrupte qui a interrompu certaines formes de relation et rendu possible de nouvelles relations
- une incertitude généralisée concernant l’avenir qui a provoqué de l’angoisse mais qui a également libéré l’imaginaire et la créativité
- une interdépendance extraordinaire qui fait de chaque personne, proche et lointaine, une menace et à la fois un allié pour combattre le virus.
Ces trois expériences font écho, d’une manière surprenante, à la conversion écologique proposée par Laudato Si’ :
- la décélération (arrêter la « rapidation »),
- la créativité (redéfinir « le progrès »)
- l’interdépendance (« tout est lié) constituent des éléments majeurs de son appel. La notion d’ « écologie intégrale » invitant à penser ensemble et de manière articulée le rapport à soi, le rapport à autrui, le rapport à la nature et le rapport à Dieu nous donne peut-être une clé pour relire ce que la crise nous a fait vivre ... (suite dans le document joint)