Cultiver et garder le jardin du monde
Nous vivons tous une situation complètement inédite: pandémie et confinement. Dans ce contexte, nos vies sont comme suspendues et nous nous interrogeons sur l’avenir et sur les conséquences de cette parenthèse. Elles seront économiques et sociales certainement mais pourrions nous aussi en tirer quelque chose de positif pour repenser à la fois notre rapport à la Création et notre rapport à l’autre ?
Emboîtons le pas au pape François pour nous interroger plus largement sur notre rapport à la terre et au travail, à la lumière de l’Ancien Testament et de quelques belles traditions juives.
La citation de Laudato Si
Nous ne sommes pas Dieu. La terre nous précède et nous a été donnée. Cela permet de répondre à une accusation lancée contre la pensée judéo-chrétienne : il a été dit que, à partir du récit de la Genèse qui invite à ‘‘dominer’’ la terre (cf. Gn 1, 28), on favoriserait l’exploitation sauvage de la nature en présentant une image de l’être humain comme dominateur et destructeur. Ce n’est pas une interprétation correcte de la Bible, comme la comprend l’Église […] Il est important de lire les textes bibliques dans leur contexte, avec une herméneutique adéquate, et de se souvenir qu’ils nous invitent à ‘‘cultiver et garder’’ le jardin du monde (cf. Gn 2, 15). Alors que ‘‘cultiver’’ signifie labourer, défricher ou travailler, ‘‘garder’’ signifie protéger, sauvegarder, préserver, soigner, surveiller. Cela implique une relation de réciprocité responsable entre l’être humain et la nature.
SUITE : https://caremepourlacreation.home.blog/2020/03/19/cultiver-et-garder-le-jardin-du-monde/
Aude Zanetti
Réseau Laudato si
paroisse Ste Marie en Pévèle-Scarpe