Saison de la Création : dernière étape : j'entre dans l'écologie intégrale

Etre créés à l'image du créateur et être en relation, c'est accomplir le commandement d'AIMER, tournés vers Dieu, soi-même, le prochain et toutes les créatures. TOUT EST LIE !

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TOUT EST LIE : nous sommes invités à une vraie conversion du regard que nous portons sur nous-mêmes, sur les autres, et sur la Création toute entière. Nous sommes invités à entrer dans le regard même de Dieu, ce regard d’amour qu’Il porte sur nous, ses créatures, et sur toute sa Création. En commençant par contempler le modèle de l’amour qu’est la Trinité, et les relations écologiques comme traces trinitaires dans la création (cf St François d’Assise) : reconnaître la valeur propre des créatures, car elles reflètent quelque chose de Dieu chacune à leur manière.

La protection authentique de notre propre vie comme de nos relations avec la nature est inséparable de la fraternité, de la justice ainsi que de la fidélité aux autres.

« Une écologie intégrale implique de consacrer un peu de temps à retrouver l’harmonie sereine avec la création, à réfléchir sur notre style de vie et sur nos idéaux, à contempler le Créateur, qui vit parmi nous et dans ce qui nous entoure, dont la présence « ne doit pas être fabriquée, mais découverte, dévoilée ».

Suite fiche ci-dessous :

Avec l'encyclique Laudato si' : 4°SEMAINE : « tout est lié » ! 

Et toujours :

Une action pour toute la Saison (fil rouge) : Chaque jour, trouver autour de soi une fleur, ou une plante, ou un insecte, ou un oiseau ou autre animal, le nommer, le noter sur un carnet, et rendre grâce pour sa présence… A la fin de la « Saison de la Création », on aura un bel inventaire !! Racontez-nous !!

Je m’enrichis de connaissances :

LES MILIEUX HUMIDES, AMORTISSEURS DU CHANGEMENT

Entre terre et eau, les milieux humides présentent de multiples caractéristiques, qu’ils soient continentaux comme les étangs de la Champagne humide, littoraux comme la baie de Somme ou façonnés par l’homme comme le Marais poitevin ou les salins d’Hyères.

Les milieux humides participent à la prévention des risques naturels. Sur le littoral, les mangroves, les deltas, les marais et les estuaires ont un rôle tampon sur la puissance des tempêtes, la force et la vitesse des vagues. Le tsumani de 2004 dans l’océan Indien illustre le rôle protecteur des mangroves et des forêts humides côtières : les dégâts matériels et humains ont été bien moins importants là où ces milieux humides n’avaient pas été remplacés par des rizières ou des constructions.

Grâce à leur végétation, les milieux humides protègent également les rives et les rivages contre l’érosion. Par ailleurs, la plupart des milieux humides peuvent stocker l’eau dans le sol ou la retenir à leur surface. Ils permettent de diminuer l’intensité des crues et les dommages causés par les inondations. L’eau accumulée pendant les périodes pluvieuses ou lors d’évènements météorologiques exceptionnels pourra alimenter progressivement les nappes phréatiques et les cours d’eau pendant les périodes sèches. Cela contribue à maintenir certaines activités agricoles en limitant les effets des sécheresses.

En tant que puits de carbone naturels, les milieux humides, à condition qu’ils ne soient pas dégradés, atténuent le réchauffement climatique global. De manière générale, le carbone est séquestré par la végétation, via la photosynthèse. Les tourbières ont un rôle primordial : la transformation progressive de la végétation en tourbe accumule pendant des milliers d’années des quantités importantes de carbone. À l’échelle mondiale, les tourbières ne couvrent que 3 %  de la surface terrestre mais stockent deux fois plus de carbone que les forêts (30 % de la surface terrestre).

Source : « La biodiversité s’explique » Ministère de la transition écologique et solidaire – voir 1° semaine

PROTEGER…. FAIRE SA (petite) PART :

Je laisse une partie de mon jardin en friche … comme le demandait St François d’Assise !

C’est pourquoi il demandait qu’au couvent on laisse toujours une partie du jardin sans la cultiver, pour qu’y croissent les herbes sauvages, de sorte que ceux qui les admirent puissent élever leur pensée vers Dieu, auteur de tant de beauté.[LS 12

S’ENGAGER : par exemple voir le site de France Nature Environnement : fne.asso.fr

Article publié par Réseau Laudato Si' • Publié le Dimanche 22 septembre 2019 • 959 visites

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