Une bonne relation à soi permet de mieux s’ouvrir à l’altérité, reconnaître ma propre valeur m’aide à mieux reconnaître celle de toute autre créature aux yeux de Dieu. S’intéresser à l’écologie, c’est s’intéresser à ce qui relie tous les êtres vivants, et désirer prendre soin de ces relations.
Avec Fabien Revol*, nous développerons ce que le paradigme technocratique détruit de la relation et ce que l’écologie intégrale restaure.
Le « paradigme technocratique » qu’évoque le pape François dans son encyclique Laudato Si : idolâtrer le progrès scientifique et réduire la valeur du monde à son utilité pour les êtres humains. Car la crise écologique prend son origine dans le cœur de l’Homme, qui parce qu’il est capable de Dieu à trop souvent la tentation de se prendre pour Dieu.
La bonne nouvelle de l’écologie intégrale pour la relation à soi est que « les êtres humains, capables de se dégrader à l’extrême, peuvent aussi se surmonter, opter de nouveau pour le bien et se régénérer. » (LS 205). Heureusement, tout n’est pas perdu !!
Avec Mary-Grâce Cuquemelle, NEUROPSYCHOLOGUE, nous développerons la Relation à soi pour mieux nous comprendre, nous Aimer mais aussi aimer à notre rythme notre Création, les Autres et notre Seigneur.
Avec Aglaé Dehondt : nous verrons comment « prier de tout son être » : se sentir connectés à son corps, à son souffle, au Souffle de vie et au "Tout autre que moi qui est au cœur de moi"....
*Fabien Revol,
Théologien, philosophe
Directeur du Centre Hélène et Jean Bastaire, Berganty (46)
Professeur associé àux facultés de l’UCLille
Enseignant invité aux Facultés Loyola, Paris
Chercheur associé au Département de recherche du Collège des Bernardins, Paris.
Professeur associé à l’Université Catholique de Madagascar
Président de la Société Œcuménique et Francophone de Théologie de l’Ecologie (SOFTE)
Fellow ISSR